Les mots du sexe d'après le dictionnaire d'Agnès Pierron
PASTEQUE
« se faire défoncer la pastèque » = se faire sodomiser
Vatiante : se faire dorer la pastèque
Equivalent : se faire taper dans l’hostie
Dans son film, La saveur de la pastèque (Taïwan, 2004) Tsaï Ming-Liang utilise une pastèque, un fruit pulpeux, rouge, très juteux, pour simuler un coït, avec son bruit si particulier. La pastèque est, en l’occurrence, plutôt liée au sexe féminin. Ce qui va dans le sens d’une sorte de rite de la pastèque à Jérusalem, dans une « baraque à pastèques », avec sa dimension érotique :
« Le vendeur n’hésite pas à essayer un fruit dont il ne sait rien avant de l’avoir, d’abord ouvert. Dur et sans goût, telle une courge, il peut, aussi être juteux, sucré et doux, jusqu’à la volupté. D’un geste sûr, le garçon entame le fruit rond, prélève un morceau triangulaire de chair sanguinolente. Et brandissant cette meurtrissure, comme un trophée, il lance le cri de guerre : « Haroussa ! » La fiancée ! ». (Agnès Pierron, Pêle-mêle sexuel, 2004)